Doyenne de l’école Minerva, une école Suisse spécialisée dans les métiers de la santé, Anne Barbier est désormais membre du comité de la FEDE. Rencontre avec une scientifique passionnée par l’humain.
Quelle est votre formation ?
Après un D.E.A en biochimie obtenu à l’université de Besançon j’ai obtenu un doctorat, dans la même spécialité, à l’université Poincaré de Nancy (1998). J’ai, par ailleurs, récemment acquis ce qu’en Suisse on appelle un diplôme de branche, un diplôme de didactique en l’occurrence.
Quels sont les temps forts de votre trajectoire professionnelle ?
Après ma thèse, j’ai été première assistante à la faculté de médecine de Lausanne ; ma mission relevait essentiellement de la recherche. J’avais néanmoins quelques heures d’enseignement, mais je le dis sans détour, c’est à l’école Minerva que j’ai découvert ma passion pour l’enseignement et la transmission des savoirs.
Justement, quelle est la nature de votre fonction actuelle au sein de l’école Minerva ?
Après avoir enseigné l’anatomie de 2007 à 2014 j’ai pris des responsabilités supplémentaires en acceptant d’être la doyenne de l’école. Ce poste, contrairement à ce qu’on pourrait croire, est loin de se réduire à des tâches administratives ; en effet je consacre beaucoup de temps à échanger avec les étudiants, (commentaire des bulletins, conversations personnelles), les professeurs (emploi du temps, veille sur les cours) et les parents (réceptions régulières). La relation à l’humain est donc primordiale dans cette fonction. Cela tombe bien car j’adore ça !