Le 25 janvier 2021, la troisième Journée internationale de l’Education s’est déroulée autour du thème « Relancer et redynamiser l’éducation pour la Génération Covid19».

Axée sur trois thèmes principaux : Les héros de l’apprentissage / L’innovation / Le financement, cette journée a permis de faire un tour d’horizon constructif et d’envisager des solutions post-Covid sur le long terme.

En tant qu’organisation fortement impliquée dans la pérennisation d’un enseignement supérieur de qualité, la FEDE adhère pleinement aux objectifs définis par les organisateurs de cet événement témoignant de la volonté politique de soutenir des actions transformatrices en faveur d’une éducation inclusive, équitable et de qualité pour tous.

Cela s’inscrivant dans le cadre plus vaste, adopté par la communauté internationale en septembre 2015, du programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’UNESCO, institution des Nations Unies, spécialisée dans le domaine de l’éducation et fortement impliquée dans cette célébration annuelle nous a rappelé, à cette occasion, la réalité globale de l’éducation dans le monde :

« L’éducation est un droit humain, un bien public et une responsabilité publique. (…) Aujourd’hui, 258 millions d’enfants et de jeunes ne vont toujours pas à l’école ; 617 millions d’enfants et d’adolescents ne savent ni lire ni effectuer des calculs simples ; moins de 40 % des filles en Afrique subsaharienne achèvent leur scolarité secondaire et près de quatre millions d’enfants et de jeunes réfugiés ne sont pas scolarisés. Ceci constitue une atteinte à leur droit à l’éducation et cela est inacceptable. »

Sa Directrice générale, Audrey Azoulay, la contextualise au regard de la crise sanitaire :

« Au pic de la pandémie, les établissements étaient même fermés pour 91 % des apprenants, soit 1,5 milliard d’élèves et d’étudiants. Chacun a alors pu mesurer que l’éducation était un bien public mondial ; que l’école était plus qu’un lieu d’apprentissage : un lieu de bien-être, de protection, de nutrition, d’émancipation.(…) En cette Journée internationale, l’UNESCO vous invite à promouvoir l’éducation comme droit fondamental, et plus puissant instrument de développement qui soit. Car défendre l’avenir de ce droit, c’est défendre le droit à l’avenir. »

« Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer et alerter, a également affirmé la Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation, Stefania Giannini. L’éducation est menacée.»

Afin de remédier à cette perturbation de l’apprentissage d’une ampleur et d’une gravité sans précédent liée à la crise sanitaire, il est aujourd’hui de notre devoir à tous de fédérer nos efforts et nos initiatives, tant technologiques (e-learning) que financiers pour faire progresser l’éducation et intensifier la collaboration et la solidarité internationale en vue de placer l’éducation et l’apprentissage au centre des efforts de relance et de transformation vers des sociétés plus inclusives, plus sûres et plus durables.

Ces objectifs ont été longuement abordés par tous les intervenants de la conférence en ligne du 25 janvier, téléchargeable ci­-dessous.

En tant que présidente de la FEDE, soucieuse de l’avenir de nos étudiants, j’y souscris pleinement et j’y engage, au quotidien, toute mon énergie pour qu’ensemble nous les atteignions.

Le 25 janvier 2021