Quelle est votre actualité ?
Je suis devenu membre du Conseil de perfectionnement de Neoma business school où j’enseigne, en dernière année de master (communication), la créativité et la psychologie appliquée au design. Je suis psychanalyste depuis plusieurs années après avoir créé et dirigé plusieurs agences de design et de communication.
Quel est le point commun entre vos deux activités ?
La recherche du sens dans un monde qui en perd beaucoup.
Le sens des marques, des images ou des objets créés en communication ou en design et le sens que trouve un patient au fond de lui-même, pendant une psychanalyse, relèvent des mêmes ressorts. Il s’agit de savoir où une agence ou une entreprise emmène un projet, et où l’on emmène sa propre vie si l’on fait une psychanalyse.
Quelles sont les spécificités de votre approche de la psychanalyse ?
Je développe avec mes patients une méthode simple : la psychanalyse opérationnelle. Cette méthode est développée dans mon ouvrage « Qu’est-ce qu’on Lacan pour être heureux ? » (Eyrolles Ed., 2020). Elle permet au patient, après une cure analytique classique, et lors de quelques séances en face à face, d’optimiser ses décisions dans son travail, sa vie sociale, familiale et intime grâce à des outils assez simples.
En matière de psychanalyse, quels sont les effets de la pandémie ?
A l’heure actuelle je suis beaucoup consulté pour les thérapies de couple et familiales au cours desquelles je constate les effets du confinement chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant. Les traces demeureront.