Tout comme un sportif se surpassant lors d’une compétition, l’accomplissement d’une thèse doctorale est une épreuve athlétique de l’esprit qui demande un investissement important. Ainsi avec mes co-doctorants nous avons vécu nos jeux olympiques pendant la préparation de notre ouvrage. Le dépassement de soi, le souhait de finaliser un écrit important et la volonté de questionner la pertinence d’un futur projet ont été les moteurs de ma motivation durant ces 2 premières années.
Déjà deux années de passées, une durée qui parait longue et qui est en définitive très courte. Notre directeur de thèse nous avait précisé dès le début sous un mode cordial et pédagogique : « vous allez apprendre l’humilité » étonnés, nous ne l’avions pas cru. Et puis, au fil des heures de mes recherches, je me suis éparpillé, parfois perds, pour finalement me recentrer vers le concret. Tant de thèmes n’ont pu être abordés, tant de sujets peuvent faire office d’études complémentaires. C’est ce voyage vers l’infini qui nous donne l’envie de poursuivre. Le fameux « et après » se présente maintenant à une année de l’échéance finale.
Les rencontres faites lors des recherches, les échanges riches d’enseignements et l’introspection personnelle m’ont octroyé des moments inoubliables. Des actions que je pensais impossibles se sont déroulées. Que ce soit de contacter l’auteur d’un livre lu, d’échanger avec un HDR tant sur le plan estudiantin que philosophique ou encore de bénéficier des conseils d’un expert de l’entreprise, ont été autant de plaisirs rencontrés pendant la réalisation de mon travail. L’utilisation de Soft Skills, d’Hard Skills ou de Mad Skills jusque-là non décelées et insoupçonnées m’a été nécessaire afin de mener à bien cette résolution.
Pour conclure, je résumerai mon passage en DBA ainsi « agir avec humilité ». Je ressors grandi de cette expérience avec des bases, à consolider mais présentes, sur la recherche et ses méandres.