Jean Fossiez : « Le DBA FEDE traduit mon désir de toujours et encore me perfectionner »
- Pouvez-vous nous parler de votre formation ?
Je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agriculture de l’Institut Supérieur en Agriculture de Lille. Cette formation m’a toujours poussé à adopter un regard critique sur les aspects pratiques et concrets du monde.
- Quels sont les temps forts de votre trajectoire professionnelle ?
J’ai d’abord travaillé dans la grande distribution de 1986 à 1998. En 1998, j’ai souhaité entamer une carrière dans la formation, ce qui s’est révélé être ma véritable vocation. Je n’ai pas pour autant abandonné mon champ d’étude initial : l’agriculture. Depuis 1998, j’exerce le métier de formateur dans divers établissements. C’est dans ce cadre que j’ai connu les DBA FEDE, car nous les proposons à nos étudiants.
- Qu’est-ce qui vous a conduit à entamer un DBA ?
C’est un projet que j’avais en tête depuis longtemps ; l’offre de la FEDE m’a donc séduit très rapidement. Ce DBA traduit mon désir de toujours et encore me perfectionner pour relever des défis personnels et professionnels de plus en plus stimulants. En effet, pour prospérer dans un monde complexe, dans des environnements professionnels fortement concurrentiels, les organisations et/ou entreprises ont besoin de leaders qui possèdent des connaissances interdisciplinaires, la capacité de penser à l’international et la perspicacité nécessaire pour concevoir des systèmes qui façonnent l’avenir et qui répondent aux tendances actuelles de la société. J’entends bien, en qualité de doctorant, montrer que la matière grise constitue une valeur ajoutée incontestable pour les entreprises d’aujourd’hui et de demain. Mon sujet de thèse, qui vise à concevoir une nouvelle manière de valoriser les richesses de l’Agriculture Française, veut honorer les présupposés du diplôme.
- Que retenez-vous de vos deux années passées à l’école doctorale ?
Concevoir et réaliser un mémoire de DBA n’est pas chose aisée. Il faut tout d’abord trouver du temps, se familiariser à la démarche de récolte et de traitement d’informations. Il s’agit également d’affiner sa relation à l’organisation. Une chose est toutefois certaine : les plaisirs de la recherche et de la découverte sont infiniment supérieurs aux petits désagréments (découragement, sentiment de blocage) causés par la réalisation de la thèse. Je fais face aujourd’hui à un dernier enjeu : être dans l’impatience de la soutenance même si mon travail n’est pas encore achevé.