En novembre 2018, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe lançait une initiative pour lutter contre le harcèlement et la violence à l’égard des femmes dans les parlements #PasdansMonParlement, faisant suite aux chiffres d’une étude qui dénonçait un sexisme et un harcèlement très répandus dans l’environnement parlementaire.
Cette réalité et cette initiative dépassent bien évidemment le cadre parlementaire.
Le sexisme, le harcèlement et les violences faites aux femmes affectent toutes classes sociales, tous milieux professionnels, toutes tranches d’âge.
Cette lutte est l’un des enjeux majeurs de notre époque. Toute violence, toute discrimination qui résulte de stéréotypes du genre entrave l’émancipation des sociétés et est contraire aux règles de la démocratie.
En tant que présidente de la FEDE, je m’engage chaque jour pour des valeurs d’égalité, de non-discrimination et de respect. L’éducation est intrinsèquement liée à l’intégration dans la société et à la dignité. Elle joue un rôle décisif dans la lutte contre l’intimidation, les comportements sexistes, le harcèlement et la violence sexiste.
En tant que Présidente de la Commission Education et Culture de la conférence des OING du Conseil de l’Europe, je veille au respect du genre dans les propositions de nos groupes de travail. Nos démocraties devraient renforcer la transversalité du genre pour un développement humain plus durable pour toutes et tous.
Le 06 mars 2020