Du 24 au 31 octobre 2020 a eu lieu la huitième célébration de la Semaine mondiale de l’Education aux Médias et à l’Information (EMI). 

Cet événement mondial est, chaque année, une opportunité pour les parties prenantes, l’occasion d’examiner et d’encourager les progrès accomplis pour atteindre le noble objectif d’une éducation de qualité aux médias et à l’information pour tous et par tous. 

Le propos de cet événement, placé sous l’égide de l’UNESCO et de la GAPMIL (Alliance mondiale de partenariats pour l’Education aux Médias et à l’Information)est d’inviter des participants internationaux afin de promouvoir, via la « Conférence EMI » et le « Forum de l’agenda des jeunes », le dialogue interculturel en incitant les participants à organiser des manifestations locales et à promouvoir les liens entre l’éducation aux médias et à l’information avec l’ensemble des disciplines et des professions. 

En tant que pays hôte de cette édition 2020, la République de Corée et ses partenaires ont organisé ces rencontres autour du thème «Résister à la désinfodémie », soit la désinformation durant la crise sanitaire mondiale liée au Covid19, tout en soulignant également le rôle essentiel de l’événement EMI dans la promotion d’un journalisme de qualité et de l’accès à une information plurielle, sourcée et critique dans le respect scrupuleux de la liberté d’expression. 

Les institutions éducatives de l’enseignement supérieur et les organismes de formation concernés étaient donc appelés à organiser des débats spécialisés, des cours ou des colloques pour promouvoir l’EMI dans le monde. Initiative que la FEDE, en tant que fédération de structures éducatives, ne peut que soutenir avec enthousiasme. 

Outre leurs réflexions et échanges sur l’importance d’un journalisme exigeant dans les médias traditionnels, les partenaires ont aussi mis l’accent sur l’utilisation judicieuse et efficace des médias sociaux – Facebook, Twitter, Google+, Instagram etc – pour promouvoir l’éducation aux médias et à l‘information, ainsi que les apports de l’EMI à la société civile.
Afin d’apprendre à analyser de façon critique des contenus d’information et de médias en ligne et hors ligne, les 15 à 25 ans étaient invités à s’inscrire à des cours en ligne en rejoignant « Les CLICKS de l’EMI ».
Les jeunes étant d’importants utilisateurs de l’information et des médias numériques, il importe de soutenir cette jeune génération dans son utilisation efficiente, en leur suggérant, par exemple, de mettre en place de courts séminaires en ligne, de créer et animer des discussions/débats ou des blogs sur l’éducation aux médias et à l’information tout en privilégiant le dialogue interculturel.
A l’occasion de cette parole donnée aux jeunes, les journalistes, les bibliothèques, les intermédiaires technologiques, peuvent ainsi participer à des activités communes de sensibilisation sur les thèmes d’échanges proposés. 

L’accent a également été mis auprès de jeunes sur le bien-fondé de promouvoir activement l’EMI et les actions et publications de l’UNESCO et de leurs partenaires  à l’échelle mondiale, en adhérant à la GAPMIL comme promesse de leur engagement à entretenir un dialogue pérenne et de qualité sur des objectifs communs. 

 

En ces temps difficile à maints égards, je m’enthousiasme de ces initiatives plurielles, éminemment structurantes pour l’éducation de notre jeunesse mondiale, auxquelles j’apporte, en mon nom et au nom de la FEDE, mon soutien inconditionnel avec  ces mots intemporels d’Alfred de Vigny pour conclure en laissant la porte ouverte à l’avenir et à toutes ses promesses : 

« La jeunesse regarde fixement l’avenir de son œil d’aigle, y trace un large plan, y jette une pierre fondamentale ; et tout ce que peut faire notre existence entière, c’est d’approcher de ce premier dessein ». 

https://en.unesco.org/sites/default/files/seoul_declaration_mil_disinfodemic_fr.pdf 

Le 3 novembre 2020