Dans le contexte du Covid-19, les métiers de la logistique ont été propulsés sur le devant de la scène médiatique. Méconnu du grand public, le secteur de la logistique regroupe toutes les activités qui gèrent des flux, quels qu’ils soient. Le confinement a accéléré la demande de mobilité tant des marchandises que des données. Les entreprises ont dû s’adapter dans l’urgence et faire preuve d’une grande agilité dans un environnement international devenu très complexe.

En effet, non seulement les entreprises ont affronté la grande diversité des mesures politiques prises à l’échelle nationale voire régionale, mais de surcroit, doivent toujours fonctionner en tenant compte de l’instabilité de ces mesures. . .

Le secteur de la logistique est en quelque sorte le secteur qui exploite les réseaux artériels, veineux et neuronaux des organisations, des pays, des gouvernements, des hommes et des femmes entre eux.

Les métiers de la filière de la logistique adaptent des pratiques de gestion des stocks et des transports aux nouveaux modes de consommations et aux exigences locales, qu’elles soient sanitaires, légales, environnementales, économiques ou cultuelles etc. Le confinement a mis en lumière l’importance de la livraison, du contrôle des délais, de la traçabilité et du suivi, et par voie de conséquence toutes les femmes et tous les hommes qui y sont dédiés. Pourtant, tout est loin d’avoir été mis en lumière sur l’importance de ce secteur.

Le secteur de la logistique est non seulement garant de la bonne santé et de la vitalité des commerces et des entreprises mais en favorisant les relations et les liens entre les hommes et les femmes, il nous montre que nous sommes indispensables les uns aux autres.

Une mise sur le devant de la scène qui participe de la redéfinition de « l’utilité » d’un métier.

Oserai-je affirmer que le secteur de la logistique est artisan créateur du vivre ensemble ?

Oui… sans aucune hésitation.

Le 28 juin 2020