A l’occasion de l’Assemblée Générale 2017 de la FEDE organisée à Lisbonne au Portugal, Claude Vivier Le Got, Présidente de la FEDE remet à Marie-José Löwe, représentante de la Merz Schule de Stuttgart – Allemagne le Prix d’Excellence Droits de l’Homme FEDE 2017.

Ce prix distingue les initiatives des étudiants FEDE, du corps professoral et des écoles FEDE en matière de Droits de l’Homme. Il met en lumière des projets singuliers qui contribuent à la promotion effective des principes fondateurs et des valeurs humaines de la Déclaration Universelle.

« Il est de notre mission de faire vivre au quotidien les valeurs qui nous fédèrent et nous rassemblent : les valeurs de paix, de non-discrimination, d’égalité, de justice, de non-violence, de tolérance ou de respect de la dignité humaine. Nous souhaitons que ces valeurs, celles des Droits de l’Homme, alimentent tous les parcours d’apprentissages dans les écoles FEDE car nous sommes convaincus qu’elles enrichissent la qualité des enseignements et concourent à l’impératif du mieux vivre ensemble. » expliquent Claude Vivier Le Got, Présidente et Farhang Ghassemi, membre élu du Comité de la FEDE, délégué aux Droits de l’Homme lors de cette cérémonie

Le projet lauréat 2017 est un projet soutenu par 7 étudiantes allemandes de la Merz Schule ainsi que de leur professeur Marie-José Löwe.

Pendant plusieurs mois, ces étudiantes ont travaillé sur la thématique des Droits de l’Homme et notamment du droit des femmes en évoquant dans un film (« La fille ») leur droit inaliénable à la vie, à la sécurité, à la liberté, à la dignité, à l’intégrité physique et émotionnelle.

« On ne peut pas nier que beaucoup de filles vivent chaque jour l´enfer. Dans pas mal de pays, on les oblige à la mutilation, à des souffrances qui sont si terribles qu´elles risquent même de mourir. Ceux qui détournent leur regard se rendent eux-mêmes coupables. Nous avons voulu être la voix pour toutes celles qui n´en ont pas une. » expliquent Anastazia, Isabella, Chiara, Luisa, Stephania, Pauline et Milica, les étudiantes lauréates.

Discours prononcé par Marie-José Löwe,

Membre du Comité de la FEDE, Représentant la Merz-Schule de Stuttgart, Ecole lauréate du Prix d’excellence Droits de l’Homme FEDE.

« Une cérémonie de remise de prix est toujours un évènement singulier, pour les étudiants bien sûr qui ont su offrir le meilleur d’eux-mêmes pour obtenir leur prix, mais aussi pour l4enseignant qui a accompagné les jeunes.

Surtout à présent, en plus d’être lauréates de la FEDE, nos étudiantes deviennent de véritables ambassadrices de notre école, la Merz Schule de Stuttgart/Allemagne, maison qui les a formées.

 Je suis très émue que le jury de la FEDE ait choisi notre film comme contribution à ce grand projet européen et qu´il ait reçu le prix d´excellence « droits de l´Homme ». J´insiste encore sur cette dimension internationale, voire européenne, car ce sont des jeunes Allemandes entre 13 et 15 ans qui ont écrit le scénario, tourné ce film en français, deuxième et troisième langue étrangère.

C’est aussi parce que la langue française n’est pas la langue d’un seul pays. C’est une langue qui a sa place partout.

Ces jeunes filles ont employé leurs talents et compétences au bénéfice d’une société qui a besoin de changer, qui devrait lutter pour les droits de l´Homme, notamment le droit de la femme, car on ne peut pas nier que beaucoup de filles, de femmes vivent chaque jour l´enfer. Dans pas mal de pays, on les oblige à des souffrances qui sont si terribles qu´elles risquent même de mourir. Ceux qui détournent leur regard se rendent eux-mêmes coupables.

Mes jeunes élèves ont tourné ce film aussi en mémoire à toutes ces filles soumises à cette souffrance, infligées à des sévices, battues et maltraitées.

Mes élèves ont voulu être la voix pour toutes celles qui n´en ont pas une.

Les femmes, les filles ont le droit aux valeurs fondamentales : le droit des femmes à la vie, à la sécurité, à la liberté, à la dignité, à l’intégrité physique et émotionnelle.

Je tiens à vous dire la fierté que j’ai à participer à cette cérémonie et le plaisir de rentrer avec ce prix si précieux pour mes jeunes.

Merci à la FEDE et à sa présidente, Claude Vivier le Got. »